L’Association pour le Développement des Initiatives Citoyennes et Européennes, a permis, en 20 ans, à plus de 2200 personnes de réaliser un projet de volontariat ou de stage professionnel à l’étranger. Son credo ? La mobilité comme levier d’accès à l’emploi. « Mener un projet à l’étranger permet de multiplier les opportunités professionnelles » explique Djamel Benia, directeur de la structure. « Mais encore faut-il pouvoir se le permettre et avoir les bons réseaux ». Grâce à ses partenariats et aux programmes français et européens de mobilité, l’ADICE envoie en moyenne chaque année 250 à 300 personnes à l’étranger.

L’égalité des chances

Chaque mercredi à 11h, l’association organise dans ses locaux rue Charles Quint, une réunion d’information pour expliquer son schéma pédagogique. « L’idée n’est pas d’occuper des jeunes, mais bien de construire un projet qui aura un impact fort ». Les personnes intéressées sont ensuite reçues individuellement. « En fonction de leurs compétences et de leurs aspirations, nous construisons ensemble le projet qui leur correspond ». Formation, logements, indemnisations, démarches administratives… Tout est pris en charge par la structure. Selon une dernière étude d’impact, sur 240 personnes qui ont mené un projet de mobilité via l’ADICE, après 6 mois, 66 % d’entre eux sont de retour à l’emploi. « Nous constatons dans tous les cas une vraie rupture avec l’inactivité » se réjouit Djamel Benia.