Des visites qui ont permis aux élus de faire mieux connaissance avec ces établissements grâce aux visites guidées assurées par chacun de leur proviseur. Un plaisir pour Joël Hugue, proviseur du lycée d’enseignement général Baudelaire, fier d’annoncer le nombre de lycéens accueillis dans son établissement à la rentrée (686 contre 626 l’an dernier) ainsi que les travaux engagés ces dernières années en partie financés par le conseil régional. « Naturellement, nous en voulons toujours plus… mais reconnaissons que la Région a fait beaucoup d’efforts pour nos locaux, nos étudiants et le personnel en place ». La visite de la salle de théâtre, remplie de lycéens, a séduit Luc Johann, ravi de rencontrer des jeunes passionnés par cette activité.

686 élèves à Baudelaire, 430 à Jean-Rostand

Le proviseur de Jean-Rostand, Philippe Notot, a mis en avant son enseignement général et technologique, qui l’identifie comme l’un des principaux lycées audiovisuels de la région. En plus des baccalauréats, le lycée qui accueille 430 élèves en cette rentrée, propose les quatre options du BTS Audiovisuel, le BTS Photographie (tous deux uniques en région), un BTS Informatique industrielle et un enseignement général scientifique. Jean Rostand est intégré à la démarche de labellisation de Campus des Métiers de l’Image Numérique et des Industries Créatives avec l’ESAAT et les lycées Le Corbusier de Tourcoing et Louise de Bettignies de Cambrai. Le lycée met également à disposition ses plateaux audiovisuels dans le cadre de formations dispensées par l’INA auprès des professionnels.

Pour Guillaume Debar, « ces visites sont essentielles pour savoir de quoi on parle. C’est le moyen de mieux défendre les dossiers lorsque l’opportunité se présente. En ce qui concerne Jean-Rostand, son identité audiovisuelle soulève encore plus mon intérêt, en qualité de vice-président des Hauts de France, délégué à la rénovation urbaine, au logement et à l’innovation numérique et sociale. Cette situation au cœur de la ville de Roubaix, à proximité de la Plaine images, d’entreprises comme OVH et de Blanchemaille, en font un modèle particulièrement intéressant à suivre ».

La sécurité, un travail partenarial

« Ce type de visite permet de rencontrer les acteurs dans leur environnement et de mieux connaître les établissements, souligne le Recteur d’académie. Au delà des chiffres et des statistiques, je privilégie ces présences sur le terrain qui révèlent une atmosphère, un état d’esprit et une réalité vécue. C’est également l’occasion de partager avec les élus de la région et de la ville. Concernant la sécurité, nous avons beaucoup travaillé ce sujet avec le Préfet et les forces de l’ordre. Ce thème a été au cœur de nos réunions de rentrée avec les proviseurs. En dehors des outils, évidemment nécessaires, nous devons développer une culture de la sécurité basée sur le bon sens et le comportement citoyen ».

« C’est un moyen de donner du souffle au dialogue entre les établissements et les institutions, reprend la vice-présidente de région Manoëlle Martin. Nous sommes justement en train d’identifier et de répertorier les demandes des lycéens et des personnels de tous les établissements de la région. Ce travail sera réalisé courant octobre avec l’aide d’agents dédiés à cette mission. L’étape suivante consistera à clarifier le rôle et les responsabilités de chacun (conseil régional pour les lycées, conseil départemental pour les collèges) afin d’apporter une réponse précise à chaque demande. Nous avions un peu trop tendance dans le passé à nous renvoyer la balle, en particulier dans le cas de structures communes, comme c’est le cas à Baudelaire ».