Dans la lutte contre le chômage et la précarité à Roubaix, l’enjeu pour la municipalité, dont c’est le cheval de bataille, est de s’adapter sans cesse, se réinventer. Afin de toucher un peu plus le public concerné, la direction municipale de l’Economie a ainsi programmé quatre « Cafés habitants », au cœur des quartiers Alma et Épeule.

Ahcène, Roubaisien de 45 ans, a participé au premier : « J’habite l’Alma, mais je viens souvent ici. Je trouve la démarche positive. Depuis 2015, à la suite de problèmes de santé, je suis intérimaire. Cette précarité est difficile à vivre. Donc toute action en faveur de l’emploi est à encourager. Ici, on rencontre des personnes à l’écoute. »

Térésa Scelsi, chargée de mission insertion/emploi/formation est convaincue par cette nouvelle formule de rendez-vous, au plus près des habitants. « Dans la lutte contre le chômage à Roubaix, il faut envisager des solutions différentes. L’Alma et l’Épeule, concernés par le renouvellement urbain, offrent un terrain idéal pour établir des connections, entre des entreprises de BTP, par exemple, et des ressources humaines compétentes. On est là pour mettre le pied à l’étrier aux personnes éloignées du marché du travail, pour les inscrire dans une dynamique de réseau. »

Ces « Cafés habitants » sont l’occasion de repérer des personnes éligibles à TZCLD  pour la future Entreprise à but d’emploi (EBE). « Nous leur expliquons que nous ne leur offrons pas un emploi, mais la possibilité de s’en créer un. »

Ces « Cafés habitants » sont l’occasion de repérer des personnes éligibles à TZCLD  pour la future Entreprise à but d’emploi (EBE). « Nous leur expliquons que nous ne leur offrons pas un emploi, mais la possibilité de s’en créer un. »

Crédit Photo : Anais Gadeau , service Communication, ville de Roubaix