Trois à questions à Carine Bausière
Publié le 1 décembre 2016|
Auteur de "Qui décide tous les soirs, d’allumer les étoiles ?" Née il y a 41 ans à la maternité Paul Gellé, la journaliste Carine Bausière signe son premier roman sur la vie, plein de fraîcheur adolescente.
L’héroïne de votre livre a treize ans. Elle vient de perdre sa maman… Pourquoi avoir choisi d’écrire sur ce sujet ?
Il s’est imposé. Depuis longtemps, je voulais écrire un roman. La porte était restée ouverte jusqu’à ce qu’une collègue me rapporte la question de son fils, cinq ans… « Qui décide tous les soirs, d’allumer les étoiles ? ». Les personnages de Camille et de son petit frère Babar sont nés comme ça. Je l’ai imaginée le jour de la rentrée, devant son collège. Chacun vit le deuil à sa façon, mais j’ai surtout voulu dire que si la vie est parfois dure, elle reste belle. Lors d’une dédicace, des personnes ont reposé mon livre après avoir lu le résumé. Je crois au contraire que c’est un sujet dont il faut parler en famille, même s’il est compliqué. Et au final, c’est une histoire sympa que j’ai voulu écrire. Elle parle de la vie.
Votre roman a pour cadre Roubaix, ville à laquelle vous êtes très attachée.
J’y suis née, j’y ai habité et fait toute ma scolarité, au collège Saint-Exupéry puis au lycée Jean XXIII. De très nombreux souvenirs m’attachent à cette ville, mais ils se cristallisent surtout autour de la place du Travail. Enfants, nous nous y retrouvions pour la ducasse. Ma grand-mère vit dans ce quartier depuis plus d’un demi-siècle ! J’ai connu le magasin La Goulue, boulevard de Fourmies, la mercerie, le fleuriste, les deux boulangeries qui se faisaient face. Ce quartier, que j’ai vu évoluer, est pour toujours lié aux saveurs de l’enfance, par exemple les tartines de Nutella que nous allions manger après l’école dans l’arrière-boutique de la mercerie…
Y aura-t-il une suite roubaisienne à l’histoire de Camille ?
Je ne sais pas si elle sera roubaisienne, mais elle se déroulera dans un endroit que je connais ! Je ne sais pas créer un univers et c’est aussi pour ça que j’ai choisi Roubaix. J’avais besoin d’ancrer cette histoire, de façon crédible et avec des références. Dans le prochain, nous retrouverons Camille aux portes du lycée. J’ai déjà écrit trois chapitres !
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— Éditions RavetAnceau (@RavetAnceau) 17 octobre 2016