Dans un an, mars 2026 sera le mois des élections municipales. Nous entrons dans un temps qui doit être celui d’une réflexion lucide sur la situation de notre ville et de ses habitants, celui d’un débat sur son avenir, sur notre avenir.

C’est évident, la majorité sortante multiplie les messages positifs et les oppositions signalent tout ce qui ne va pas, la pauvreté, les commerces en difficulté, une rénovation urbaine avec ses démolitions intempestives.

Et j’en passe. Les sujets ne manquent pas, les roubaisiennes et les roubaisiens payent les conséquences d’une politique nationale et de bientôt 12 ans de gestion d’une majorité de droite enfermée dans ses a priori idéologiques.

Ce serait inconscient de s’en réjouir en croyant que ce constat amènera une alternance assurée car cela alimente aussi les désillusions sur l’action publique et une méfiance envers ceux qui l’animent qui n’épargne pas ceux qui postulent à le faire. Et irresponsable de penser et faire croire que tout cela pourrait s’arranger d’un coup de baguette magique, les contraintes sont fortes, l’environnement national et international menaçant.

Il faut être lucide mais la lucidité peut être joyeuse et produire de la réussite si elle nourrit une mobilisation collective respectueuse des différences de toutes celles et ceux qui veulent que cela change.

C’est le pari de cette année à venir.

Christian Carlier – Europe Écologie Les Verts (EELV)