Les mares s’offrent une seconde vie
Publié le 14 février 2017|
Deux mares viennent d’être réhabilitées au sein des écoles Blaise-Pascal et Olivier-de-Serres. La biodiversité en ville est à ce prix.
Des insectes comme des libellules, des crustacés comme des gammares, des mollusques comme des limnées, c’est fou ce que l’on peut trouver dans une mare! Sauf qu’avec l’urbanisation, de telles espèces se raréfient. Et si parfois les mares arrivent à résister, elles ne sont plus guère vaillantes. Non entretenues, elles se referment sous la végétation, ce qui crée de la vase et les assèchent. Alors, au revoir insectes, mollusques et crustacés!
D’où l’intérêt de deux chantiers pédagogiques avec enfants, parents d’élèves et enseignants menés dernièrement dans les écoles Blaise-Pascal et Olivier-de-Serres. Ils ont permis de redonner vie aux mares des écoles et donc, aux espèces qui y vivent. En attendant crapauds et grenouilles ? « Les amphibiens n’y sont pour le moment plus présents, mais avec le corridor biologique roubaisien de la trame verte et bleue, ils pourraient revenir d’eux-même », indique Matthieu Dautricourt, chargé de mission à la Maison de l’Eau, de la Pêche et de la Nature. Ne comptez pas en ramener dans vos filets : c’est interdit par la loi!
On compterait aujourd’hui moins d’une dizaine de mares dans l’espace public roubaisien (hors parcs). En attendant la reconquête ? Sandrine Varlet, au service développement durable de la Ville, l’encourage : « Si une école, voire une entreprise avec des espaces verts, est intéressée, nous pouvons travailler avec elle pour installer une mare.» Et ainsi, un peu plus de biodiversité en ville.