3 questions à Véronique Lenglet, conseillère déléguée au label Ville d’art et d’histoire, au patrimoine et à l’univers du livre.

Pouvez-vous nous retracer brièvement l’historique du label ?

Roubaix a donc obtenu pour la première fois en 2001 le label Ville d’art et d’histoire, un label décerné par l’Etat et plus particulièrement le ministère de la Culture, et soumis à son appréciation pour son renouvellement au bout de 15 ans. Il est attribué à des territoires, communes ou regroupements de communes, qui s’attachent à la valorisation et à la médiation de leur patrimoine.

Le renouvellement ne s’obtient donc pas d’office. Comment avez-vous travaillé pour qu’il soit reconduit ?

Cela faisait déjà deux ans qu’on travaillait avec l’animateur du Patrimoine de la ville, François Vergin, sur un très gros dossier bilan des actions réalisées depuis 15 ans. On évoque notamment les reconversions patrimoniales, tout le travail qui a été fait autour du renouvellement urbain et toutes les actions menées dans les écoles (élémentaires et collèges).

Et si on évoquait les 10 prochaines années, quelles sont les perspectives ?

Elles sont nombreuses ! Nous sommes en train de revoir notre partenariat avec l’Office de Tourisme (OT), qu’on souhaite renforcer, ainsi qu’avec la Manufacture. D’ailleurs, nous avons pour projet en 2018 de créer un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP) dans les locaux de la Manufacture. C’est le lieu idéal pour faire le lien entre l’esprit du patrimoine textile et la création contemporaine. Nous souhaitons aussi continuer le travail sur l’offre et le contenu des visites avec l’OT. Et bien sûr tout l’accompagnement des écoles pour mener à bien des projets mêlant le patrimoine et la citoyenneté.