A l’école Saint-Nicolas, le Zéro Déchet, c’est Trop Trop Bien !
Publié le 15 janvier 2020|
Pionnière dans le Zéro Déchet, l'école Saint-Nicolas avait besoin de renouveler les serviettes et les bavoirs de sa cantine. Elle a fait appel à Trop Trop Bien, entreprise spécialisée dans les accessoires 100% upcyclés. Le tout fabriqué... à Roubaix.
Elle a fait du Zéro Déchet un projet pédagogique, voire un véritable art de vivre. Directrice de l’école Saint-Nicolas, Perrine Vanhove multiplie les initiatives en faveur du réemploi et de l’anti-gaspi. « Des activités en classe à la cantine en passant par les temps forts de l’école, les déchets, nous les traquons ! », explique-t-elle dans son bureau 100 % récup’.
Lorsqu’il est question de renouveler les serviettes et bavoirs de la cantine, Perrine Vanhove n’imagine pas un instant acheter neuf. « J’ai fait appel à Trop Trop Bien, spécialisée dans les accessoires 100 % upcyclés, qui a imaginé des serviettes et des bavoirs à partir d’échantillons de tissus récupérés de l’entreprise Le Tissu by Domotex. Tout a été fabriqué au Plateau Fertile, juste à côté d’ici », explique-t-elle.
Au-delà de l’empreinte carbone, Perrine Vanhove prône les vertus de cette démarche sur le lien social. « Nous mobilisons les parents dans toutes nos actions. Ils sont ravis de pouvoir participer. Pour ce projet, une maman nous a fourni des tuyaux en PVC, qu’un papa a coupé afin que les enfants puissent y glisser eux-mêmes leurs serviettes. »
Une belle action collective !
Le Zéro Déchet au service de la pédagogie Montessori
Engagée dans une pédagogie Montessori, l’école Saint-Nicolas favorise l’autonomie des enfants en les incitant à agir par eux-mêmes. « Le Zéro Déchet est un formidable outil », témoigne Perrine Vanhove. Ainsi, les enfants qui fréquentent la garderie du matin, fabriquent la lessive qui sert à laver les lingettes lavables utilisées en classe, les tabliers, mais aussi les serviettes et les fameux bavoirs. Bavoirs qu’ils rouleront d’ailleurs eux-mêmes afin de les ranger correctement dans leurs ronds de serviettes… maison bien sûr ! Les costumes de carnaval, les objets du marché de Noël… « Tout est fabriqué au maximum par les enfants et leurs parents », indique la directrice.