Une quarantaine d’entre-elles (architectes, cabinets d’étude, professionnels du bâtiment…), qu’ils s’agissent de grandes ou petites entreprises, d’artisans, était réunie récemment en mairie pour découvrir les prochains grands chantiers du mandat. « L’idée de cette réunion, c’est de vous informer pour que vous ne soyez pas pris au dépourvu au moment où les appels d’offre relatifs à ces marchés publics seront publiés », a expliqué Max-André Pick, 1^er adjoint au maire, aux entreprises présentes. Parmi ces projets, ceux qui touchent à l’éducation représentent au total près de 20 millions d’euros d’investissement, répartis à parts égales entre les grands projets et les travaux de réhabilitation-maintenance.

Réhabilitation de la piscine Lesaffre

Autres projets d’envergure : la réhabilitation de la piscine Danielle Lesaffre et de la salle de sports Dupuy de Lôme (11,2 millions d’euros), la construction du Pôle petite enfance au Pile à proximité du centre social (5,7 millions d’euros), la relocalisation de la police municipale (2,6 millions d’euros) et la réalisation de la première tranche des travaux du parc des sports (3 millions d’euros). « Un programme complexe », commente Max-André Pick, qui estime que 10 à 15 millions d’euros seront nécessaires pour remettre l’ensemble des équipements du parc en état. Plus au sud, la consultation pour la démolition de la tribune du stade Dubrulle (200 000 euros) sera lancée courant septembre et deux terrains de tennis couverts vont être construits (coût estimé : 2,2 millions d’euros). La restauration partielle de l’église Saint Martin devrait coûter près de 4 millions d’euros. Celle de la charpente des Gobelins, inscrite à l’inventaire des monuments historiques, quatre fois moins. Du côté du cimetière, la restauration des chapelles (150 000 euros par an) se poursuit.

Des clauses d’insertion dans les marchés

Entre la réfection des toitures et de la verrière, le remplacement des châssis, la rénovation des sanitaires, l’aménagement d’un plateau ou d’une salle de réunion, l’Hôtel de Ville est aussi largement concerné par les travaux. « Si l’on ajoute la réfection du chauffage et de la couverture, l’entretien général et la mise en conformité du patrimoine municipal, on peut penser qu’il y en aura pour tout le monde », se réjouit Max-André Pick. « Au vue du nombre d’allocataires du RSA sur le territoire, tous les marchés publics roubaisiens intègrent une clause d’insertion », précise Karima Zouggagh, adjointe au maire en charge des grands projets. « Nous engageons les entreprises à jouer le jeu en s’appuyant sur les structures locales ».