Qui avait anticipé les émeutes de juin, le cycle infernal enclenché au Moyen Orient, l’assassinat d’un enseignant à Arras, un attentat à Bruxelles ?

Qui croyait que les effets du dérèglement climatique seraient si rapides ?

Tout n’a pas concerné Roubaix aussi directement que les émeutes mais les émotions, les peurs des uns et des autres existent et s’entrechoquent.
Et surtout tout nous interpelle sur notre société et son fonctionnement.
Les émeutes, ce sont les dysfonctionnements de la police, les discriminations, la jeunesse, les quartiers populaires.
Arras, c’est la mission de l’école, l’émancipation de la jeunesse, son avenir, c’est sa fragilité face aux pressions et agressions.
Les horreurs de guerres fussent elles lointaines nous rappellent qu’aucune société n’est immunisée contre les poisons des replis identitaires, de la domination, de la haine, de la vengeance, du racisme.
Les politiques publiques nationales et locales ont vocation à faire société et à apporter solutions et remèdes.
Et les inquiétudes redoublent alors car les interdits, les injonctions autoritaires, l’obsession sécuritaire ne résolvent rien, c’est bien l’action pour la justice, l’égalité, la démocratie qui est décisive.
Il faut raison garder et les mobilisations citoyennes sont essentielles pour ne pas se tromper de combat.

Christian Carlier – Europe Écologie Les Verts