Le nombre de salariés qui en sont victimes est important et cela souligne la fragilité de ces entreprises qui ont pu symboliser un dynamisme économique roubaisien.

L’urgence est la solidarité et le soutien aux salariés pour qu’ils aient les meilleures conditions financières et les meilleures perspectives de reclassement. Chacun doit y prendre sa part.

Ce fiasco pose des questions.

La première est celle d’un système où l’entreprise est vampirisée par les actionnaires et les préteurs. La deuxième est celle d’une filière de l’habillement éco responsable.

Un modèle qui repose sur l’exploitation de travailleurs ailleurs et bien loin, sur un usage immodéré de ressources essentielles et sur une consommation massive au prix le plus bas de vêtements sous utilisés n’est pas durable.

La relocalisation, les partenariats équitables, le réemploi, il y a des savoir-faire pour cela, des initiatives existent, il faut les soutenir.

Et la troisième est une fois de plus celle de l’emploi dans une ville où sévit le chômage.

Que la Mission Locale et la Maison de l’Initiative et de l’Emploi, les deux outils des collectivités qui devraient y consacrer toute leur énergie soient agités de soubresauts ne peut qu’inquiéter sur leur capacité et leur efficacité.

Christian Carlier – Europe Ecologie Les Verts