Quand Roubaix a été construit, la voiture individuelle n’existait pas.

Est venu le temps du tout voiture, des quartiers ont été construits ou reconstruits en conséquence, tous ceux qui le pouvaient ont adopté ce mode de déplacement dès qu’ils en ont eu les moyens.

La donne a changé car le constat s’est imposé : la voiture individuelle est un mode de transport polluant, grand consommateur d’espace et accidentogène.

Il faut donc diminuer son importance et privilégier les mobilités douces, marche, vélo et les transports en commun.

C’est difficile, le cadre urbain est rigide et tout ne peut pas être fait d’un coup.

Chacun a résolu son problème selon sa nécessité, son intérêt et ses moyens et n’a pas les mêmes possibilités pour changer, dans un contexte économique et social plus dur.

Il faut donc changer et l’évolution doit être à la fois résolue, progressive, adaptée, aidée et surtout débattue car il y a peu de solutions parfaites et un choix à faire entre des solutions imparfaites.

Stationnement payant, zone 30, nouveau partage de l’espace au profit des piétons et des cyclistes, ZFE, bus et tramways, tout cela doit être discuté et compris, avec leur nécessité, avec leur contrainte mais aussi avec leur avantage pour un espace public apaisé, pour la santé, pour un gain final en
temps et en argent.

Christian Carlier – Europe Écologie Les Verts