Des élèves de l’école Camus sensibilisés au(x) handicap(s)
Publié le 11 juin 2021|
Ce jeudi 10 juin, trois classes de CM1 de l’école roubaisienne ont participé à des ateliers de sensibilisation animés par l’association Cap SAAA (Sport Art Aventure Amitié) proposés par la Ville.
Ce matin il fait chaud. Très chaud sur le terrain qui jouxte le vélodrome historique de Roubaix. Mais on aperçoit des groupes d’enfants qui s’activent sous le soleil avec enthousiasme. Deux équipes de basket s’affrontent. Particularité : les joueurs ont entre 10 et 11 ans et sont tous en fauteuils roulants.
Plus loin, d’autres écoliers se relaient dans un « parcours cécité », truffé d’obstacles. Objectif : les éviter au maximum malgré un masque qui cache la vue, guidé par la voix d’un comparse et à l’aide d’une canne. « Balaye bien la canne devant ! », conseille un animateur.
« C’est la première année que nous participons à cet atelier proposé par la Ville, où les élèves ont l’occasion de se mettre à la place des personnes en situation de handicap, confie Madame Seguin, enseignante d’une des 3 classes de CM1 de l’école Camus ici présentes. « Cela vient compléter notre concours d’éloquence dont l’un des thèmes était le handicap et la fraternité. »
Tout le monde devrait apprendre la langue des signes !
Heynia, 10 ans, est ravie de l’expérience : « J’ai aimé les chaises roulantes. On comprend ce que vivent les personnes en fauteuil toute l’année, en s’amusant. Ça doit être dur pour elles ! » La fillette dont la tante est malentendante a également apprécié l’atelier langue des signes. « Tout le monde devrait apprendre la langue des signes ! »
Mission accomplie !
Prévenir les comportements à risques et inciter à mettre en œuvre les mesures de précaution permettant d’éviter les accidents, informer les élèves des réalités du handicap, faire évoluer les regards, lutter contre l’exclusion et l’auto-exclusion : pour Clara, la coordinatrice de l’association Cap SAAA, la mission du jour est réussie. « Nous menons régulièrement des actions de sensibilisation dans les écoles, explique la jeune femme. Cela repose sur des ateliers ludiques et pédagogiques. Les enfants apprécient. »
Une dernière fois, l’animatrice mime le signe de l’escargot, ceux de la fourmi et de la souris. En conclusion, ses mains disent merci. Les enfants lèvent les leurs et « font les marionnettes. » Bravo !
Photos : Anaïs Gadeau