Les locaux sont aérés et très lumineux. La salle de classe jouxte la salle aux 25 machines à coudre dernier cri dont 14 différentes. « L’idée est de proposer une alternative au lycée professionnel et à l’apprentissage pour des jeunes qui ont du mal à trouver leur place dans le système scolaire traditionnel. » explique Pierre Delannoy, directeur de l’EPICC.

Les jeunes passent 35 heures par semaine à l’école dont 25 en situation professionnelle. « On crée une vraie situation professionnelle avec des commandes à réaliser pour des clients comme les entreprises Lemahieu (Le Slip français) ou Mortelecque (filtres industriels) ». Le principe du « faire pour apprendre » est largement appliqué à l’EPICC avec un accompagnement individualisé pour chacun des jeunes. Au bout des deux ans de formation, les élèves obtiendront le diplôme de mécanicien-ne en confection et couturier-ère. Et sont quasiment certains d’avoir un emploi à la clé.

Crédit photo : Sébastien Candelier