Espaces verts : vers une gestion différenciée
Publié le 12 juillet 2020|
Depuis plusieurs années, les jardiniers municipaux envisagent et entretiennent les espaces verts différemment et de façon adaptée, selon qu’il s’agit d’un parc prestigieux tel que Barbieux, le cœur de ville ou les abords du canal. C’est ce que l’on nomme la gestion différenciée.
Un plan de gestion différenciée est en cours d’élaboration et de validation à l’échelle de la ville. La gestion différenciée consiste à appliquer des codes de gestion sur tous les sites gérés par les service municipaux. Ces classes de gestion vont d’une gestion horticole à vocation ornementale (fleurs) à une gestion plus extensive (plus « naturelle ») qui favorise la biodiversité. Objectif : entretenir les espaces verts en prenant en compte leur vocation, leur fréquentation, leur emplacement et leur superficie.
A Roubaix, 4 classes de gestion ont été définies :
1. Espaces verts horticoles
Sites à caractère très horticole, dont la vocation principale est l’ornementation, la décoration. On y favorise des variétés horticoles, des massifs structurés… Ces sites nécessitent plus de temps d’attention et d’entretien. On retrouve aussi dans cette classe des surfaces à entretien spécifique, comme les pelouses des stades. Ex : rond-point de l’Europe, stade Dubrulle.
2. Jardins remarquables
Espaces avec une structure et un paysage historique à conserver. Ces sites présentent un caractère horticole, mais on peut se permettre d’innover, en intégrant par exemple des plantes indigènes dans les massifs, en laissant certains espaces en prairies de fauche, ou en favorisant les sous-bois sur les espaces non fréquentés. Ces sites sont donc des sites mixtes. On y conserve l’aspect jardin, tout en laissant de la place à la nature lorsqu’il est possible de le faire. Ex : parc Barbieux, parc de la Visitation.
3. Espaces verts semi-naturels
Sites fréquentés, mais où la nature a plus de place pour s’exprimer. Cette classe permet d’assurer le maintien des corridors biologiques au sein de la ville, sans oublier de fournir un espace de détente et de loisirs aux Roubaisiens. Ex : parc Cassel, Jardin de Traverse.
4. Espaces champêtres
Espaces à considérer comme des espaces naturels et qui doivent être gérés comme tels. Objectif principal de ces sites : créer des réservoirs de biodiversité au sein de la commune. Cette classe est à appliquer sur des espaces qui n’ont pas une vocation de fréquentation, de passage. Ex : Jardin du Hêtre (ex-Ferme aux Loisirs).
Pour une ville plus verte, où le vivant est roi
La mise en place du plan de gestion différenciée des espaces verts s’intègre dans une prise en compte globale des espaces verts de Roubaix, qui va du mode de production de plants durable à la lutte biologique contre les nuisibles…
Les jardiniers municipaux œuvrent aux quatre coins de Roubaix avec comme priorité le respect de l’environnement et de la biodiversité.