Groupe : Gauche Républicaine et Sociale – Juin-Août 2023
Publié le 8 juin 2023|
A propos des "affaires"
Nous devons dire ici notre étonnement quant à la ligne de défense publique du Maire qui pourrait être résumée par : »je ne savais pas, ce n’est pas moi. »
Alors que vous étiez le premier à rappeler le principe de tolérance zéro pour la délinquance et pour les délits, vous semblez rejeter ce principe lorsqu’il s’applique pour vous même ou pour vos amis : votre possible condamnation dans l’affaire dite de l’AAIR serait un coup monté pour fragiliser les maires dans le rapport aux associations, la Préfecture ne vous a pas aidé, personne ne vous avait prévenu, vous ne saviez pas, personne ne savait.
A ce sujet, il nous faut regretter que le travail d’intérêt public que menait l’AAIR sur le soutien à la scolarité dans une ville qui en a besoin n’existe plus. Il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau du bain, l’AAIR réalisait un travail remarquable de soutien scolaire, il est temps que nous nous penchions sur les alternatives que nous sommes en mesure de proposer aux Roubaisiens afin de faire perdurer le soutien scolaire dont les Roubaisiens ont besoin.
Peut-on sérieusement imaginer dans le climat délétère actuel que la majorité travaille sérieusement et sereinement à la défense de l’intérêt des Roubaisiens ?
Pourtant, la situation exigerait d’être à la hauteur. Les élus ne sont pas tous responsables de la situation sociale de la ville, mais elle nous oblige à l’humilité et au travail. Une majorité responsable prendrait acte de cette impasse, reverrait ses méthodes et écouterait les propositions d’où qu’elles viennent.
Des combats légitimes
Sur plusieurs situations, le refus d’entendre, l’entêtement jusque l’absurde, conduisent à des situations dangereuses.
Nos critiques du projet de rénovation de l’Alma sont fondées : démolir des bâtiments en bon état structurel est une aberration écologique et un crime contre le patrimoine contemporain ; ne pas engager un plan immédiat d’urgence sociale et urbaine, « nettoyer, réparer, sécuriser » c’est jouer le pourrissement.
Ne pas négocier c’est risquer le blocage, c’est donner l’image d’un pouvoir emmuré dans fort chabrol, c’est montrer sa grande faiblesse.
Ils veulent, nous voulons négocier. Nous travaillons sur un contre-projet concret et chiffré, nous ne lâcherons rien. L’entêtement de la majorité confirme l’image d’une équipe aussi suffisante qu’insuffisante qui dégrade le service public et dont la communication forcée ne trompe personne.
Président : Tonino Macquet, Mehdi Chalah,
Nadia Cattiaux et Michel David