Groupe : Roubaix en commun – Février 2023
Publié le 2 février 2023|
Roubaix en quête de mobilité.
Le groupe Roubaix en commun réclame une ville plus « marchable », plus cyclable, à la circulation apaisée.
Or, les chiffres, donnés par le Maire, affichent une nette baisse de la pratique de la marche depuis 2006.
Quand à la volonté d’une ville cyclable, on en est loin ; selon le Baromètre des villes cyclables, Roubaix présente toujours en environnement « plutôt défavorable » pour la pratique de vélo, malgré la légère amélioration depuis 2017.
Aujourd’hui, des propositions sont avancées par la Ville.
Mais beaucoup d’entre elles sont prévues pour 2030, dans 7 ans !!! alors que les besoins sont immédiats.
Volonté d’une circulation apaisée, avec la création de zones 30 ?
Projet d’un stationnement régulé, avec baisse de la place de la voiture au profit du piéton ?
– Nous disons : Banco ! Allons-y !
Mais sont bien les mêmes qui ont redonné la Grand Place à la voiture et au stationnement ! Une des première décisions du premier mandat du Maire en 2014 ! Ils ont donc enfin compris leur erreur, il est bien temps !
Alors pourquoi aujourd’hui attendre 2026 ?
La piétonnisation d’un centre-ville ou l’aménagement de rues scolaires, comme cela existe à Lille depuis novembre 2020, ne demandent pas d’aménagements spéciaux et relèvent de la seule volonté municipale.
Nous sommes bien conscients que d’autres décisions se prennent à l’échelon métropolitain, comme le développement des grandes infrastructures de transports. A ce sujet, il faut d’ailleurs se réjouir du projet de tramway, mené par la MEL, autour de Roubaix et celui de l’amélioration du pôle d’échange de l’Eurotéléport.
Ce nouveau tramway va permettre de changer l’espace public et de rendre les quartiers plus attractifs. Certes, l’amélioration du stationnement et de la circulation en centre-ville doit favoriser le développement de la vie commerciale, mais qu’en est-il de l’emploi de proximité ?
Parler de mobilité décentralisée, évoquer la logistique du dernier kilomètre, ce devrait être aussi l’occasion de nous pencher sur cet emploi de proximité que nous pouvons favoriser avec le développement de nouveaux services et de nouveaux métiers qui doivent être structurants et structurés par une vision clair.
C’est aussi cela l’enjeu du Plan de mobilité métropolitain, ce que semble oublier la municipalité.
Nous partageons la philosophie générale du Plan de mobilité métropolitain.
Nous sommes bien d’accord avec les conclusions de l’avis porté sur lui par la municipalité : il y a en effet nécessité de mettre en œuvre à Roubaix, des « déclinaisons concrètes, innovantes et ambitieuses », mais ce n’aurait-il pu être fait en 9 ans de mandat ?
Il faut aujourd’hui agir : le temps des souhaits et de la Com est passé !
Karim AMROUNI, Nadia BELGACEM, Christiane FONFROIDE,
Dogan KAMACZ et Sadia PAMART désignée présidente
du groupe Roubaix en commun