On en a rêvé, aller vers l’été, prendre des vacances, espérer le soleil, profiter des terrasses, voir ses amis, sortir enfin de ce cauchemar de crise sanitaire. Nous partageons évidemment votre joie et votre espérance.
Rappelons le : la crise sanitaire n’est pas terminée.
Il faut rester prudents et respecter les règles sanitaires. Surtout, nous le disons à nouveau, nous encourageons
chacun de nos concitoyens à prendre rendez-vous pour se faire vacciner. C’est la condition de notre immunité collective et de la protection des plus vulnérables, dont nos aînés qui ont payé un lourd tribut.
À la nécessaire prudence sur les gestes barrières, nous pensons que la municipalité et les pouvoirs publics doivent faire des propositions concrètes.

Renforcer l’éducation !

Nous pensons aux étudiants et lycéens qui affrontent ou ont affronté les épreuves de fin d’année et les examens après une année très perturbée et des cours à distance en vidéo. La crise a révélé la détresse sociale de très nombreux étudiants condamnés à l’aide alimentaire. C’est indigne !!! Nous continuons de militer pour l’ouverture du Revenus de Solidarité pour les jeunes.
De même, la crise a fait prendre conscience des enjeux de la transition numérique et des risques de décrochement. Faisons de ces difficultés une occasion pour être plus solidaire et plus offensif pour préparer l’avenir. Nous défendons l’implantation dans les quartiers de site numériques de proximité pour travailler ensemble dans de bonnes conditions et nous soutenons les projets de « mentorat » pour mettre en contact des étudiants et des volontaires pour aider les jeunes à retrouver le chemin de la réussite. Ce pourrait être d’ailleurs un job rémunéré et utile qui aide concrètement les étudiants.

Soutenir la culture et les acteurs de la culture !

Les artistes et travailleurs de la culture reprennent le travail. Nous allons pouvoir aller au Musée, au cinéma, au théâtre, assister à un concert ou à une représentation. Raison de plus pour relayer notre demande d’un plan de relance des activités artistiques et culturelles en direction des jeunes et des enfants notamment, pour l’année 2021 2022 et dès cet été. Donner du beau, faire travailler les artistes, animer les espaces publics et les cours d’école, une belle manière de fêter le retour des « jours heureux ». Nous allons fêter à partir des Journées du Patrimoine les 20 ans du Label Ville D’Art et d’Histoire. Mais plutôt que de « célébrer » et de récupérer le travail fait par d’autres, il s’agit de combattre les dérives et l’abandon actuels.
Nous ferons à la rentrée des propositions pour que cet anniversaire soit le moment d’une relance nécessaire
des actions de promotion de notre patrimoine commun.

Un bel été

On ne va pas se mentir, nous attendons avec gourmandise un riche programme d’activités de loisirs, sports et découvertes pour tous et donc d’abord pour nos jeunes. Une guinguette au bord du Canal du côté du stade
Avelgem, Pile au Rendez-vous avec la Condition Publique, bonnes idées. D’autant que la création de Roubaix Plage était un point fort de notre programme. Les programmes annoncés sont alléchants. Nous serons attentifs à vérifier deux points : combien de jeunes sont effectivement acteurs de ces projets ? Y a-t-il une égalité d’accès à ces programmes entre les quartiers ?

Poursuivre l’effort de relance au service de tous

La rentrée sera à la fois beaucoup d’espoirs et de risques. Rentrée scolaire avec des jeunes parfois un peu largués, redémarrage à plein des commerces qui doivent digérer les conséquences de la crise, entreprises qui vont devoir gérer les incertitudes et la sortie programmée des aides. L’argent de la relance est là, il faut aller le chercher et surtout veiller à répondre à toutes les situations individuelles. Accueillir, écouter, accompagner avec réactivité. Nous pouvons en sortir plus fort avec une offre commerciale plus riche, des entreprises plus engagées dans la transition écologique et numérique, on pense bien sûr à l’économie circulaire, l’isolation des maisons et
des bâtiments, la mode durable et le nouveau textile.

N’oublier personne : on le sait, la crise a vu augmenter les violences intrafamiliales et les problèmes de santé
mentale. Il est temps que le service public soit soutenu (s’agissant de l’hôpital) et engagé pleinement : la ville et le CCAS doivent cesser de déléguer à des associations, qui manquent de moyens ou sont soumises à des choix
opaques, des missions qui sont de leur responsabilité. Assez de diminutions de subvention au CCAS, il s’agit de nouveau d’investir dans l’humain. Oui à un plan d’urgence pour la santé mentale, oui à un service de médiation pour le recours aux droits sociaux, personne ne doit rester sur le bord du chemin.

Un an de mandat au service des roubaisiennes et des roubaisiens !

Voilà la vision que nous portons pour « la vie d’après », nous croyons en l’engagement public et en la capacité de chacun d’être acteur pour des jours meilleurs demain. Comme élus, nous serons au rendez-vous des échéances, aux services des roubaisiennes et des roubaisiens et à la hauteur des enjeux qui arrivent. Toujours dans l’esprit qui a été le notre dans cette première année de mandat, opposants, constructifs et rigoureux.
En attendant, bel été à toutes et à tous. Profitez en, auprès de celles et ceux que vous aimez.

Karim Amrouni, Nadia Belgacem, Christian Carlier, Nadia Cattiaux,
Mehdi Chalah (président), Michel David, Christiane Fonfroide,
Dogan Kacmaz, Tonino Macquet, Marie-Thérèse Mantoni & Sadia Pamart
Pour le groupe Roubaix en commun