Il y a un peu plus de 20 ans, Jacques Delors remettais à l’UNESCO un rapport intitulé « L’éducation, un trésor est caché dedans ».

Ce document reste d’actualité pour les jeunes roubaisiens d’aujourd’hui. Il rappelle que l’éducation c’est d’abord apprendre à connaître, apprendre les savoirs de base qui donneront les bagages nécessaires et le goût de la réussite.

C’est ensuite apprendre à faire, à acquérir et maîtriser des compétences professionnelles qui vont servir pour un futur métier.

C’est apprendre à vivre ensemble, à découvrir le monde, à coopérer avec les autres.

C’est enfin apprendre à être, à se construire en tant qu’homme et femme responsables, engagés capables de se forger leurs propres opinions.

On voit bien que l’éducation se joue d’abord à l’école, au collège, au lycée, à l’université. Notre ville est dotée d’établissements de formation nombreux et adaptés, où les enseignants savent mobiliser leurs compétences. A condition d’assurer leur remplacement quand c’est nécessaire.

Mais on ne met pas assez en avant que Roubaix dispose de près de 120 formations en apprentissage et en contrat de professionnalisation, qui sont autant de passeports pour l’accès à l’emploi. On ne fait pas assez valoir que Roubaix est une ville universitaire, avec près de 13 000 étudiants formés dans des filières post-bac. Les coopérations entre la ville et ce monde universitaire mériteraient d’être d’avantage développées.

L’éducation et la formation se jouent aussi dans les familles, les activités périscolaires, les médiathèques, les musées, les associations… partout où on apprend à découvrir le monde, à discerner, à partager, à échanger. C’est dans ces milieux que le jeune roubaisien va petit à petit devenir citoyen, acteur de sa ville et de son quartier.

La jeunesse de Roubaix – 40% de notre population a moins de 25 ans – constitue un atout, une force, une dynamique. Mais l’énergie que représente cette jeunesse n’est pas suffisamment employée. Et les indicateurs du niveau de formation et de diplôme, de l’emploi et du niveau de vie restent toujours préoccupants.

La solution est de vraiment faire le pari de l’éducation. La Ville de Roubaix peut donner les grandes impulsions, travailler avec toutes les parties prenantes de l’éducation pour augmenter le niveau de formation et le niveau culturel de la population, pour amener les jeunes roubaisiens à prendre confiance en eux et à réaliser leur projet en autonomie grandissante. L’éducation, c’est la clé du changement.

En ce début de septembre 2022, excellente rentrée des classes aux jeunes Roubaisiennes et Roubaisiens.

Présidente du groupe : Sadia Pamart, Karim Amrouni, Nadia Belgacem, Christiane Fonfroide, Dogan Kacmaz.