Crédit photo : Anaïs Gadeau – Ville de Roubaix

Crédit photo : Anaïs Gadeau – Ville de Roubaix

Crédit photo : Anaïs Gadeau – Ville de Roubaix

Histoire

A l’origine, une « vraie » piscine

La piscine a été créée à l’initiative de Jean Lebas, maire de Roubaix élu en 1912. La natation était déjà enseignée à Roubaix, l’été, depuis 1875. Elle a été construite entre 1927 et 1932.

Son architecte, Albert Baert, architecte Lillois expérimenté, s’adapte à chaque commande et s’est spécialisé dans les constructions de piscines dans le Nord. Il a réussi, avec un cahier des charges exigeant, à bâtir un « temple du sport sanctuaire de l’hygiène ». Il a aussi parfaitement mélangé les matériaux nobles (marbres, mosaïque, vitraux) avec des matériaux plus communs (béton, granit, brique) qui font la spécificité de cette piscine Art-Déco. Il a signé une véritable prouesse architecturale.

Le bassin

1 800m² au sol, un bassin de 600 m², un des rares bassins olympiques de l’époque, avec une profondeur de mètres dans le grand bassin. Dès son ouverture en 1932, la piscine a été qualifiée comme l’une des plus belles piscines de France.
L’une des caractéristiques de cette piscine, c’est évidemment l’abondante lumière naturelle avec les vitraux qui projettent des reflets féériques notamment au lever et au coucher du soleil.

L’architecte qui transforme une piscine en musée

C’est Jean-Paul Philippon qui relève ce défi de préserver « l’esprit piscine » du bâtiment tout en respectant les normes de conservation des œuvres d’art et les règles de sécurité exigées par les établissements recevant public.

En mai 1994, le jury choisit sa proposition qui suivait les recommandations et le scénario développés dans le projet scientifique et culturel rédigé par l’équipe de conservation : « Construire un musée solidaire ». Ce projet respectait l’âme du site, intégrait les impératifs d’espace et de conservation qu’exigeaient les collections et permettait de développer la dynamique d’animation que souhaitaient l’équipe municipale et le musée. Les travaux débutent en janvier 1998. Ils s’achèvent à l’automne 2001, préparant le monument à une nouvelle vie.
Le programme du musée est à l’avant-garde d’un nouveau concept de musée tourné vers la vie sociale et économique. Le projet de Jean-Paul Philippon tire parti de cet objet pour faire du lieu central du projet, le bassin, un espace magique, où subsiste un grand miroir d’eau adaptable à toutes les scénographies.

L’extension, toujours Philippon

Dans les nouveaux espaces de l’extension, dont le projet a de nouveau été confié à Jean-Paul Philippon, le choix muséographique aussi bien qu’architectural est celui de la continuité avec le musée existant. Cela se manifeste dans les choix des matériaux, de la lumière et du mobilier muséographique, avec cette différence que les prestations d’aujourd’hui sont plus sobres et contemporaines que celles du bassin.

crédit photos : Anaïs Gadeau – Ville de Roubaix

Portfolio

Rétrospective grandes expos

L’événement De Niro
En juin 2005, l’exposition des peintures de Robert De Niro Senior crée l’événement avec la venue de Robert De Niro Junior en personne lors de l’inauguration. Un vrai succès et un monde fou ce jour-là !

Signac, Les ports de France
Cette série inventaire des ports de France réalisée par le peintre néo-impressionniste entre 1929 et 1931 s’expose au musée en 2011. Une exposition marquante dans l’histoire de La Piscine.

L’expo Picasso
Autre grand moment, l’exposition Picasso en 2004.

Les sculptures de Camille Claudel
En 2015, pour le 150e anniversaire de la naissance de Camille Claudel, 150 œuvres sont présentées au musée : 150 sculptures de sa main mais aussi d’autres artistes qui l’ont côtoyée. Ici, le bal de clôture de l’exposition.