Un petit bain de culture en toute sérénité, ça vous dit ? Après des semaines de fermeture liée à la crise sanitaire, est venu le temps de redécouvrir La Piscine et de s’émerveiller. Le musée a mis tout en œuvre pour sécuriser l’accès des visiteurs et permettre une découverte agréable, même intime, de ses collections et des œuvres présentées dans ses expositions.

Un dispositif de sécurité sanitaire inédit

Pour faire face à la crise sanitaire, La Piscine a mis au point un dispositif inédit permettant d’assurer la sécurité des visiteurs et du personnel. Pour cela, la jauge maximale est réduite à 150 visiteurs simultanés dans l’ensemble du musée et les horaires d’ouverture au public sont modifiés. Le musée sera désormais accessible au public du mardi au dimanche, de 13h à 18h. Pour gérer les flux, il faudra réserver, à partir du 5 juin, son créneau de visite sur le site internet du musée ou par téléphone.
Pour permettre à tous de profiter du musée, le temps de visite sera limité à 1h30.  Un sens de visite sera imposé afin d’éviter le croisement des flux.
Le port du masque sera obligatoire pour le personnel et les visiteurs (à partir de 11 ans). Le mode de paiement en billetterie sera strictement limité à la carte bancaire et privilégiera le système sans contact.

Le vestiaire sera restreint au dépôt de sacs, de bagages et de parapluies et les outils d’aide à la visite (tablettes jeunes publics, audioguides, écrans et mobiliers tactiles) seront indisponibles. Certains dispositifs de médiation sont accessibles en ligne sur le site du musée.
Le musée maintient par ailleurs les visites guidées dans la mesure du possible et sous conditions (groupe limité à 10 personnes max., guide compris).
Enfin, la boutique du musée sera ouverte aux horaires d’ouverture du musée. Dans l’attente de décisions gouvernementales, le restaurant reste fermé, jusqu’à nouvel ordre.

Des expositions à découvrir jusqu’au 20 septembre

Fermées le lendemain de leur ouverture au public, les expositions Marcel Gromaire : L’élégance de la force, Les Marcel Gromaire de La Piscine, Autour de l’Abolition de l’esclavage de Marcel Gromaire, Sophie Hong : Des feuilles du mûrier le temps fait des robes de soie, Carte blanche à la Galerie de l’Ancienne poste et l’accrochage des Belles feuilles & Petits papiers Eva Tornow : Vas-y Madame sont prolongés jusqu’au 20 septembre 2020.

MARCEL GROMAIRE (1892-1971) : L’ÉLÉGANCE DE LA FORCE
Originaire du Nord, Marcel Gromaire a tenté un lien entre l’expressionnisme septentrional dont il a absorbé le foisonnement et la palette sombre et le cubisme français dont il appréciait la rigueur des constructions. Rénovateur de l’art de la tapisserie, il a laissé un œuvre très riche et immédiatement reconnaissable. Conçue en partenariat avec les musées d’Honfleur et de Sète et avec le soutien exceptionnel du Musée d’art moderne de la Ville de Paris et la Galerie de la Présidence, l’exposition présente toutes les facettes de cette expérience humaniste et engagée qui s’impose dans le parcours des collections de La Piscine.

LES MARCEL GROMAIRE DE LA PISCINE & AUTOUR DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE DE MARCEL GROMAIRE
Au cœur de la rétrospective Marcel Gromaire, la salle de contextualisation historique est dédiée à l’histoire de L’Abolition de l’esclavage, grande toile présente dans le hall du musée. Dans les cabines du bassin est présentée l’importante donation de gravures entrée dans les collections du musée en 2017 grâce à la générosité de la famille de l’artiste.

SOPHIE HONG : DES FEUILLES DU MÛRIER LE TEMPS FAIT DES ROBES DE SOIE
Après les expositions consacrées à Élisabeth de Senneville, Michel Schreiber, Marimekko ou Agatha Ruiz De La Prada, La Piscine renoue avec ses racines textiles en mettant à l’honneur Sophie Hong, créatrice singulière – peintre, céramiste, designer, éditrice – qui vit entre Taïwan et Paris. La styliste taïwanaise développe très jeune une passion pour les vêtements et l’art. Son travail mêle l’élégance et la pureté de la tradition des costumes chinois – sans passéisme ni caricature – et la contemporanéité de ses recherches sur la relation de l’Homme à la matière, à la fonction du vêtement et à la nature.

CARTE BLANCHE À LA GALERIE DE L’ANCIENNE POSTE
La Galerie de l’Ancienne Poste affirme depuis plus de 20 ans la volonté de promouvoir l’image artistique et contemporaine de la céramique. Elle est aujourd’hui considérée comme un lieu majeur de confrontation des courants de la céramique européenne comme en témoignent les quatre artistes présentés : la Finlandaise Erna Aaltonen, le Français Laurent Petit, l’Anglaise Ursula Morley-Price et la Belge Ann Van Hoey