3 questions à Brahim Bouchelaghem, ambassadeur sécurité

1. Brahim, cela représente quoi pour vous d’être un ambassadeur de la sécurité routière auprès des jeunes pour la Ville ?
   C’est un véritable honneur pour moi d’être ambassadeur d’une telle cause en tant qu’artiste et citoyen roubaisien. Beaucoup de jeunes n’ont pas conscience de la dangerosité de leur comportement. C’est important pour moi de m’adresser aux jeunes avec ma posture d’artiste mais surtout de Roubaisien qui a grandi dans les quartiers, à l’Alma en particulier. La plupart des jeunes du quartier, je les ai connus tout petits.
2. Que vous disent les jeunes quand vous les interpellez au sujet de la sécurité routière et du port du casque en particulier ?
   Certains me disent « le casque ça sert à rien », d’autres encore, et ça me fait sourire me disent « Oui oui je sais » et même « Oui je sais, mais si je sens que je vais avoir un accident alors je mettrai mon casque »… Et moi je leur explique, que mon frère a eu un grave accident de moto dont il a eu du mal à se remettre, et qu’aujourd’hui il ne roule plus en moto. J’espère que cela les fait réfléchir. Cela me fait penser aux paroles d’une chanson du groupe de rap IAM et qui disent : « Le casque au bras pour ne pas cacher la belle gueule ». C’est exactement ça.
3. Vous parvenez donc à leur faire passer des messages.
   Bien sûr ! Du moins j’espère, et je pense qu’ils me voient comme un grand frère. Au-delà des messages de civisme que je souhaite leur transmettre, je voudrais plus généralement qu’ils comprennent qu’on n’est pas là pour les embêter. Et quand je dis « on », je parle aussi de la police, qui effectue des contrôles et qui peut être amenée à les sanctionner pour la sécurité de tous. Je leur rappelle que sur la route, ils ne sont pas tous seuls. Il y a aussi les autres deux roues, les voitures, les piétons…