Les anges gardiens du couvent des clarisses
Publié le 26 janvier 2017|
Depuis 2010, une association veille sur le monastère des clarisses, rue de Wasquehal dans le quartier de l’Epeule.
« C’est un peu de Bruges au coeur de Roubaix« . Xavier Lepoutre est intarissable dès qu’il s’agit d’évoquer le Monastère des Clarisses.Il a découvert ce bâtiment néogothique dessiné par Jean-Baptiste Béthune en 1996. En 2009, lorsqu’il apprend que le couvent, vide depuis le départ des soeurs l’année précédente, ne sera finalement pas transformé en centre pour autistes, ce riverain du parc Barbieux fonde alors une association avec une habitante du quartier. Le but est triple : veiller au maintien des bâtiments, l’animer par des manifestations culturelles et perpétuer l’esprit des Clarisses présentes pendant 132 ans.
Depuis 2010, l’association des amis du Monastère des Clarisses de Roubaix est en quelque sorte l’ange-gardien des 6 500 m2 de bâtiments à « l’élégante simplicité ». Xavier Lepoutre et ses ouailles (une cinquantaine de membres) passent régulièrement vérifier qu’il n’y a pas eu d’intrusion ni de dégradations. « En juin, quand il y a eu des trombes d’eau, notre passage a permis l’intervention rapide de la mairie (propriétaire des lieux)« . L’association organise des visites pour les Journées du Patrimoine, mais aussi pendant l’année pour les groupes constitués. Des concerts sont donnés deux fois l’an dans la chapelle. « On eu Coeli et Terra, l’ensemble Aubade d’Orchies… À chaque édition des Journées du Patrimoine, nous programmons aussi une exposition de photographies« .
Évidemment, l’association suit avec attention les projets qui pourraient faire revivre les lieux. La création d’une Maison du Zéro Déchet, évoquée récemment par la mairie, est jugée tout à fait recevable par le médecin hospitalier roubaisien. « L’important, c’est que ce lieu vive, mais sans qu’il soit dénaturé. J’aimerais juste que la chapelle garde une vocation culturelle« .
Pour plus d’information concernant le couvent des Clarisses: