Les dessous de Thalassa
Publié le 7 août 2019|
Avez-vous une petite idée de ce qui se trouve dans les sous-sols du centre nautique Thalassa ? Des mètres carrés de machines, de tuyaux et de moteurs qui traitent l’eau H24 et nous permettent de nous baigner dans de bonnes conditions. Explications avec Christophe Kempeneers, directeur du centre nautique.
Une eau entre 27 et 29° toute l’année. Une eau bleue, limpide et claire. Des lignes d’eau posées pour délimiter les couloirs de natation dans le grand bassin, ou les différentes activités dans le petit bassin. Deux jacuzzis, une pataugeoire. Parfois, de belles vagues qui font le bonheur des plus jeunes.
Ne reste plus qu’à se mettre en maillot et à profiter quelques heures de la piscine Thalassa. Mais combien sont-ils à savoir exactement quel travail demande l’entretien d’une telle structure ? Combien sont-ils à avoir visité les sous-sols remplis de machines et moteurs en tout genre ?
Christophe Kempeneers, directeur du centre nautique Thalassa, est évidement de ceux-là. « Les usagers ne s’imaginent pas ce qui se trame sous leurs pieds quand ils sont dans l’eau », sourit le directeur.
Une eau entièrement traitée toutes les 4 heures
« La réglementation pour le traitement d’eau des piscines impose un renouvellement d’eau d’au moins 30 litres par jour et par baigneur ayant fréquenté l’établissement la veille. » Une réglementation qui impose également une que l’eau des bassins soit entièrement recyclée en 4 heures maximum. « En clair : dans les piscines, l’eau ne stagne jamais. La filtration ne peut être en aucun cas stoppée. » Si cela devait être le cas pour une raison ou une autre, les baigneurs seraient priés de quitter les lieux immédiatement.
C’est pourquoi en cas d’ « anomalie » (un enfant qui n’a pas pu se retenir par exemple), le bassin doit impérativement fermer durant au moins 4 heures. Le temps que toute l’eau soit passée dans les méandres du sous-sol technique.
L’eau des bassins doit sans cesse être filtrée, désinfectée et réchauffée. « Elle est pompée dans les bassins, passe par différents filtres, est réchauffée. Enfin, un produit désinfectant est injecté avant son retour au bassin », schématise Christophe Kempeneers. L’eau doit non seulement être désinfectée, mais aussi désinfectante pour que « la pollution normale qu’apporte un baigneur (sueur, poils, cheveux, poussière…) soit détruite ». Et permettre à tous les usagers de patauger ou de nager dans les meilleures conditions d’hygiène.
Les chiffres de Thalassa
180 000 visiteurs annuels
Entre 300 et 500 visiteurs par jour en période estivale
900 baigneurs le jour du pic de canicule, le jeudi 25 juillet 2019
29 salariés travaillent dans le centre nautique (toutes équipes confondues : administration et direction, entretien, maîtres-nageurs…)
1 vidange annuelle de 15 jours qui permet la maintenance de l’ensemble de l’équipement.