Les petits meurtres redonnent vie au Colisée
Publié le 5 mai 2021|
La salle de spectacle s’est transformée pendant une dizaine de jours en plateau de tournage pour la série « Petits meurtres d’Agatha Christie ».
Du bruit dans les couloirs, de l’agitation dans les loges, des rires qui fusent. La vie reprend ses droits au Colisée. Et cela donne le sourire à Caroline Pierard Saudemont, responsable communication au Colisée : « Cela fait un bien fou ! Les décors sont magnifiques, c’est réjouissant».
Cvetanka Atanasova, directrice de production à Escazal affiche également un grand sourire : « Nous avons été très bien accueillis par l’équipe du Colisée. »
La commissaire Annie Gréco, l’inspecteur Max Beretta et la psychologue Rose Bellecour ont pris possession des lieux avec leurs costumes très « seventies ». On a pu assister à une après-midi de tournage dans le hall du Colisée. Une fois n’est pas coutume, notons que ce tournage n’aurait jamais pu se faire au Colisée hors pandémie. « En effet, vu la fréquence de programmation de notre salle, il aurait été impossible de monopoliser les lieux pour 11 jours entiers de tournage plus 15 en amont de repérage. » explique Caroline Pierard Saudemont. Rendez-vous donc dans quelques mois pour la diffusion sur le petit écran de l’épisode 5 dans lequel vous pourrez vous amuser à reconnaitre le Colisée à l’image.
Un tournage très Hauts-de-France
La saison 3 de la série ne déroge pas à la règle, comme les deux précédentes elle est exclusivement tournée dans la région. Pour les épisodes 5 et 6, outre le Colisée, des scènes ont été tournées à Barbieux mais aussi à Tourcoing, Bondues et Lens. L’équipe technique est à 80% lilloise et les 370 figurants nordistes.
Emilie Gavois-Kahn, l’actrice qui joue la commissaire Annie Gréco, souriante et détendue après sa journée de travail nous a accordé quelques mots. Et ce n’était pas sa première fois à Roubaix ! « En 2015, j’ai fait l’aller-retour Paris-Lille en TGV pour aller voir l’exposition « Le groupe de Bloomsbury. » elle reconnait avoir beaucoup de chance de pouvoir continuer à travailler, même avec des règles sanitaires strictes comme le test PCR plusieurs fois par semaine. « Car dans nos métiers, la distanciation sociale est impossible ! »