Après la livraison d’un premier bâtiment pour les étudiants de l’Institut du Marketing et du Management de la Distribution (IMMD) et de Langues étrangères appliquées (LEA) à la dernière rentrée, la transformation du site se poursuit avec la construction de l’Institut Universitaire de Technologie où 1 300 étudiants devraient en principe faire leur rentrée en 2018.

Energie positive

L’Université a souhaité faire de ce site un laboratoire en matière de gestion environnementale et énergétique. Outre la présence de toits terrasses et de façades végétalisées, un système de rétention est déjà en place au niveau du bâtiment occupé par les étudiants de l’IMMD et de LEA afin de récolter et d’optimiser l’utilisation des eaux pluviales. De son côté, l’IUT s’apprête à devenir le premier bâtiment universitaire de France à énergie positive et vise la triple certification BEPOS, PassivHaus et HQE. « Le coût énergétique du bâtiment ne devrait pas dépasser 7 700 euros par an, soit 1 euro/m2/an », précise Aurélia Neveux de l’agence d’architectes ANAA à qui la réalisation de l’immeuble a été confiée. Des performances élevées, liées en grande partie aux apports solaires photovoltaïques, supérieures à celles qu’impose la réglementation.

Economies d’énergie

La consommation et la production énergétiques (température, taux de CO², hygrométrie, chauffage, consommations électriques liées à l’éclairage et aux équipements de bureautique…) seront suivies en temps réel grâce à l’instrumentation intelligente dont est doté le bâtiment. Deux technologies de stockage d’énergie seront mises en œuvre : le stockage par batterie, qui a déjà fait ses preuves, combiné à une solution innovante de stockage inertiel.

Préservation de la biodiversité

Le confort des personnels et des étudiants n’a pas été oublié, que ce soit en matière thermique, visuelle, acoustique ou encore de qualité de l’air. L’Université souhaite également préserver la biodiversité sur la parcelle de l’IUT, en lien avec le corridor écologique qui traverse le campus, dans le respect des principes écologiques de la troisième révolution industrielle. Une partie de la toiture, non exploitée pour l’énergie solaire, sera végétalisée et utilisée par l’université à des fins de recherche.