L’année 2024 aura été marquée par une agitation politique inédite sous la Vème République. La dissolution de l’assemblée nationale, voulue en juillet par le président après la défaite de son parti aux élections européennes, n’aura pas changé grand-chose ni pour la majorité, ni pour les citoyens. L’élection législative qui a suivi comme une session de rattrapage à un examen n’a fait que confirmer les résultats de la précédente élection. Le parti du président est devenu minoritaire. Où et comment trouver l’oiseau rare (le premier ministre) qui mènera la politique souhaitée par le président roi ?
Les jeux olympiques et paralympiques auront permis aux citoyens de faire une pause au milieu de ce chaos ou de cette panne politique.
Le 5 septembre, Habemus Primum Ministrum. Un nouveau gouvernement est nommé sur la forme. Mais rien ne change sur le fond. Et ce qui devait arriver arriva début décembre : la censure. Cette fois-ci, une majorité de députés de bords politiques parfois complètement opposés décident de s’affirmer pour une autre orientation budgétaire voulue par une grande majorité des Français.
Souhaitons pour 2025 un nouveau cap.

Marie-Thérèse Mantoni – Élue Nouvelle DONNE
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