Marie-Thérèse Mantoni – Juin – Juillet – Aout 2024
Publié le 30 mai 2024|
Biens publics
La ville de Roubaix, comme d’autres villes est propriétaire d’un certain nombre de biens dont elle ne voit plus l’utilité de conserver et qu’elle entend vendre pour réduire ses coûts. S’agit-il toujours d’un bon calcul ?
Lors du Conseil municipal du 18 avril, sans être entrée dans un sujet qui fait débat de manière générale à Roubaix comme ailleurs, j’ai été amenée à formuler quelques observations et questions sur ce type d’opérations dans le cadre de deux propositions de délibération de cession ou de vente d’un bien.
S’agissant du bien situé dans le quartier de l’Alma, évalué à 19000 euros par le service des domaines, la délibération soumise au vote en a été la cession à titre gratuit, au profit de la SPLA Fabrique des quartiers. L’élu en charge du dossier a refusé de communiquer sur la motivation et l’objectif final d’une telle cession. Il a tout bonnement renvoyé la balle sur le président de la Fabrique des quartiers, tout comme moi élu d’opposition.
Concernant le théâtre de la Mackellerie, le service des domaines a fixé sa valeur vénale à 40000 euros. La ville propose sa vente à une SCI pour 30000 euros.
La ville peut-elle se séparer d’un bien dans de telles conditions, en le bradant ou en le cédant et sans appel possible ?
Marie-Thérèse Mantoni – Élue Nouvelle DONNE
mmantoni@ville-roubaix.fr