Après le premier choc pétrolier, les fermetures d’usines, le chômage de masse, la colère des jeunes, autant de sujets qui font l’actualité des années 70. Il y a une vingtaine d’année, dans le cadre de la politique de la ville, il est décidé de restructurer des centaines de quartiers classés en zones urbaines sensibles. Pour favoriser la mixité, on rénove, on détruit de grands ensembles dont la réputation ne cesse de décroître.
Aujourd’hui, vingt après la création de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), où en sommes-nous ?
Dans ces grandes villes, suffit-il de déplacer les populations pour régler les problèmes de fond ?
Les quartiers évoluent souvent contre l’avis des habitants.
Et, c’est le cas à Roubaix. Au Nord : Volonté de raser à l’Alma des logements sociaux en bon état, de raser les courées de l’Epeule en expulsant les propriétaires qui chérissent leur maison. Au Sud, on construit des immeubles dans les jardins contre l’avis des habitants conscients que ces constructions anarchiques vont engendrer plus de problèmes que de solutions. L’analyse de Christine Lelévrier, sociologue-urbaniste, mérite d’être écoutée.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sous-les-radars/renovaiton-urbaine-20-ans-et-apres-2776825

Marie-Thérèse Mantoni – Élue Nouvelle DONNE
mmantoni@ville-roubaix.fr