Place de la gare, l’emplacement n’est pas resté sans preneur longtemps. « Quand j’ai vu la terrasse de ce restaurant, j’ai eu un coup de cœur« , raconte Pierre-Benoît Casterman, patron du Pancook.
Après quelques aménagements et travaux de décoration, effectués avec talent par Emilie Dufour-Casterman, sa femme, le restaurant a ouvert ses portes. Mais pourquoi « Pancook » ? « J’avais visité un local à Lille avec pour projet d’ouvrir un restaurant, raconte le patron des lieux. Lorsque j’ai ouvert un store, j’ai aperçu la plaque de nom de rue : la rue Panckoucke. J’ai trouvé que c’était un signe. »
La rue de la « galette » ou de la « crêpe » en flamand n’était qu’un signe parmi d’autres. « En rentrant à la maison, j’ai fait des recherches sur ce nom. Et je me suis rendu compte que Pancook était une miche de pain ronde dans laquelle on cuisine un potage ou le goulash. » Le concept du restaurant et le nom étaient tout trouvés : ce sera Pancook et on cuisinera dans du pain. « Dans le Pancook, nous pouvons mettre tous les plats en sauce possibles. L’idée est de pouvoir manger le contenant comme on saucerait son assiette. » Cuisine indienne, espagnole, typique régionale… Tout y passe et surtout, le plat à la carte change tous les mois.

Pierre-Benoît Casterman a aussi appris de son histoire de famille. Sa mère cuisinait dans un estaminet. Les recettes du Pancook roubaisien sont donc issues du livre familial. « Le Welsh n’a pas de jambon ! tient à préciser Pierre-Benoît Casterman. C’est la recette traditionnelle : pas de jambon et c’est ainsi que nous le cuisinons. » C’est dans les miches de pain que l’on fait les meilleures recettes…