Paris-Roubaix, au centre du monde
Publié le 28 février 2017|
A quelques quarante jours de l’épreuve, qui se tiendra le dimanche 9 avril, le compte à rebours a commencé pour ce qu’on appelle aussi « l’enfer du Nord ». Paris-Roubaix, c’est aussi un dispositif médiatique hors norme, permettant au monde entier de suivre « la reine des classiques ».
A quelques quarante jours de l’épreuve, qui se tiendra le dimanche 9 avril, le compte à rebours a commencé pour ce qu’on appelle aussi « l’enfer du Nord ». Le Paris-Roubaix, ce sont bien sûr près de 200 cyclistes, les meilleurs au monde, qui tels des gladiateurs, se lancent à l’assaut de 27 secteurs pavés. C’est également un engouement incroyable, qui de Compiègne à Roubaix, voit des centaines de milliers de personnes se hâter le long du parcours pour assister à cette course, qui ne ressemble à aucune autre. Mais le Paris-Roubaix, c’est aussi un dispositif médiatique hors norme, permettant au monde entier de suivre « la reine des classiques ».
Une diffusion dans 190 pays !
Ils seront plus de quatre cents… Quatre cents journalistes accrédités permettant à 186 medias de suivre l’événement au plus près et dans les meilleures conditions. L’intérêt est tel qu’outre la France, près de 190 pays retransmettent la course, dont vingt-cinq le font en direct ! « La France réalise de très belles audiences mais les Belges, les Hollandais et les Anglais sont aussi très nombreux devant leur télé. Et puis il y a des chaînes au Canada, aux Etats-Unis, en Australie et même en Chine et au Japon qui mettent un point d’honneur à retransmettre l’épreuve », explique Philippe Sudres, directeur de la communication et des médias chez ASO.
D’ailleurs, le jour de l’épreuve, il suffit d’aller faire un tour du côté de l’avenue du parc des sports, juste derrière le vélodrome, pour constater l’ampleur du dispositif… Les câbles par centaines, les cars régie, les énormes paraboles, toute une zone technique est dédiée aux chaînes de télévision et à leur impressionnant barnum et il faut bien évidemment montrer pâte blanche pour pouvoir accéder.
Et que dire de cette armée de photographes, qui est au départ à Compiègne, avant de grimper sur des motos et s’arrêter à plusieurs endroits stratégiques, pour terminer dans la bousculade à l’arrivée, au pied du podium placé au centre de la piste. Pour tous ceux-là, un seul objectif, trouver les meilleurs angles, les meilleures images prises sur le vif, afin d’obtenir les meilleurs clichés qui inonderont la presse sportive du monde entier…
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La bonne nouvelle c'est que Paris-Roubaix est dans 50 jours.
— Dans la musette (@DansLaMusette) 18 février 2017
La mauvaise nouvelle c'est que Boonen est retraité dans 50 jours.