C’était la grande nouveauté de ce Paris-Roubaix 2021 : après 116,4 kilomètres de parcours, dont 29,2 kilomètres de pavés, les premières coureuses cyclistes sont arrivées au vélodrome de Roubaix pour inscrire leur nom au palmarès de la Reine des Classiques.

Après trois tours de circuit en ville à Denain au départ, c’est à Hornaing que les participantes ont rejoint le parcours auparavant uniquement «masculin». Dans les derniers 85 kilomètres jusqu’au vélodrome de Roubaix, la bataille historique a pu s’écrire, notamment dans les deux secteurs classés au plus haut niveau de difficulté : Mons-en-Pévèle et le Carrefour de l’Arbre, où se font et se défont les destins de « Roubaisiens », et désormais des « Roubaisiennes ».

Comme prévu, la pluie et la boue étaient au rendez-vous pour renforcer la dramaturgie du moment et, après deux années de longue attente, le public attendait en nombre à Roubaix l’arrivée des cyclistes dans l’arène…

Lizzie Deignan, Queen of Paris-Roubaix

C’est Elisabeth « Lizzie » Deignan (Trek-Segafredo) qui après une course en solitaire de plus de 80 km est entrée dans l’histoire du cyclisme en soulevant un pavé sur le vélodrome de Roubaix, après 2h56 de course, écrivant ainsi son nom au palmarès de l’Enfer du Nord.

Marianne Vos, la néerlandaise de la Team Jumbo-Visma Women a pourtant tenté de la rattraper en accélérant à 17km de l’arrivée , suivie de l’italienne Elisa Longo-Borghini (Trek-Segafredo)… 1mn18 les séparaient au mythique Carrefour de l’Arbre , mais la britannique a bien franchi la 1ere en guerrière la ligne d’arrivée, devant un public conquis.

A noter : la 1ere française, Audrey Cordon-Ragot, termine 8e à 2mn10.

Un petit frisson parcourt le Vélodrome lorsque retentit le « God Save the Queen »  mais c’est toutes les participantes qui sont acclamées par le public heureux de retrouver enfin sa course de légende.

Photos/ Vidéo : Anaïs Gadeau / Service Communication / Ville de Roubaix