Protoxyde d’azote : un collégien averti en vaut deux
Publié le 3 décembre 2019|
Mardi 26 novembre, le pôle ressources jeunesse de la rue Turgot a accueilli en matinée les élèves délégués des classes de troisième et quatrième du collège Anne-Frank pour les informer, entre autres, sur les dangers des produits stupéfiants. Une initiative du service prévention de la Ville.
Une vingtaine de collégiens roubaisiens a profité de sa venue au pôle ressources jeunesse nord pour être sensibilisée notamment sur les risques liés à la consommation de drogues. Si Sophie et Chloé, les deux membres du Relais, association spécialisée sur les conduites addictives, présentes ce matin-là, ont fait un focus sur le cannabis, elles ont également mis en garde les élèves contre le protoxyde d’azote.
Dangerosité de ces capsules de gaz
Celles-ci ont échangé avec les adolescents en s’appuyant sur un film réalisé par la Ville de Roubaix, dans lequel le Docteur Ramy Azzouz, médecin urgentiste au centre antipoison et de toxicovigilance du CHR de Lille, revient sur la dangerosité de ces capsules de gaz détournées de leur usage culinaire. Avec les policiers municipaux Françoise Gilmé, référente scolaire sécurité routière dans les écoles, et Djamel Amrouche, agent de quartier secteur sud, les collégiens ont également réalisé un parcours à pied, équipés de lunettes déformantes leur montrant l’état second dans lequel on se trouve après l’absorption de stupéfiants. « Ils prennent ainsi conscience que sur la chaussée, ils sont non seulement un danger pour eux, mais aussi pour les autres », a rappelé le policier.
Un retour aux autres élèves de la classe non présents
« Plus on a l’information tôt, mieux c’est, car les jeunes sont à un âge où ils sont dans la recherche de la transgression », ont souligné de leur côté les animatrices du Relais. « On a découvert de nouvelles choses, a précisé pour sa part David, élève de quatrième, interrogé sur le protoxyde d’azote. Je savais que ça pouvait être dangereux, mais pas à ce point-là. » Le collégien qui, au même titre que ses petits camarades présents ce matin-là, avait comme mission de faire un retour aux élèves de sa classe sur ce qu’il a appris lors de cette séance de sensibilisation.
Plus on a l’information tôt, mieux c’est, car les jeunes sont à un âge où ils sont dans la recherche de la transgression.