Roubaix, fière de ses 4 fleurs
Publié le 5 juin 2018|
Cet été, les quatre juges du Conseil National des Villes et Villages Fleuris (CNVVF) auront fort à faire à Roubaix. En 2h30, ils devront estimer si la ville mérite de conserver ses quatre fleurs et de décrocher un prix spécial pour la mise en valeur du patrimoine. La Ville de Roubaix concourt pour la première fois à ce prix avec la rénovation du parc Barbieux.
En 2003, Roubaix a rejoint le club très fermé des villes auréolées de la 4e fleur décernée par le CNVVF. Tous les trois ans, le jury contrôle les lauréats. Il est composé le plus souvent d’un membre du CNVVF, d’un professionnel des espaces verts, d’un membre du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement et d’un élu. Seules 248 communes peuvent afficher le label « 4 fleurs ». Gage d’une qualité de fleurissement mais aussi d’efforts accomplis dans les démarches environnementales, ce label est plus qu’un panneau apposé à l’entrée de ville…
Barbieux en lice pour le prix de la mise en valeur du patrimoine
Classé au titre des sites en 1994 et jardin remarquable depuis 2010, le parc Barbieux a bénéficié d’une rénovation au plus près de l’esprit d’origine. La Ville, maître d’œuvre a respecté le concept du paysagiste Barillet-Descamps qui a conçu le Beau Jardin fin XIXe siècle. La rénovation du plus grand parc urbain au Nord de Paris s’inscrit dans un objectif de dialogue entre patrimoine et végétal. C’est pourquoi la Ville espère décrocher le prix de la mise en valeur du patrimoine qui récompense les actions de mise en valeur d’un élément du patrimoine par un environnement floral et paysager de qualité.
La réhabilitation écologique a permis :
- la naturalisation de 90% des berges,
- la réduction de 70% de la consommation d’eau,
- la valorisation des 10 000 m3 de boues des bassins,
- la sécurisation du site et la réduction de l’empreinte automobile.