Trichon : Démarrage des travaux du futur bassin d’orage
Publié le 13 décembre 2016|
Ce vendredi 9 décembre se tenait à l’école Lucie Aubrac, la dernière réunion publique avant le démarrage des travaux du futur bassin enterré dans le quartier du Trichon. Sa construction permettra de capter les trop-plein d’eau lors des épisodes de fortes pluies.
Décidé par la Métropole Européenne de Lille en 2015, le chantier a démarré officiellement le 12 décembre et s’étalera sur deux ans. « Dans une zone très urbanisée, où l’on a beaucoup construit et imperméabilisé, ce bassin était indispensable » souligne Sébastien Leprêtre, vice-président de la MEL en charge de l’assainissement. Il constate : « c’est un dispositif curatif, nous avons encore beaucoup de travail à faire en matière de prévention, mais difficile d’effacer des décennies d’urbanisation ». A l’examen des chiffres présentés, on imagine facilement l’efficacité du dispositif.
Un futur équipement qui en impose
Construit sous l’actuel parc du Brondeloire, le bassin n’est pas là par hasard. Sa position a fait l’objet d’études poussées sur les parcours empruntés par l’eau lors des épisodes de ruissellement. Venue de Roubaix, mais aussi des secteurs du Blanc Seau à Tourcoing ou La Fontaine à Wasquehal, l’eau ne s’arrête pas aux frontières communales. Pour répondre à cette problématique, il fallait un ouvrage adapté. Ses dimensions impressionnent : 27 mètres de hauteur et de diamètre, des fondations creusées à 30 mètres… pour une capacité de 23 millions de litres d’eau. Coût total des travaux : 10 millions d’euros.
Un chantier très encadré
Au coeur des préoccupations des habitants, l’organisation du chantier a été présentée en détails. Plan de circulation, cadences de circulation pour les camions évacuant la terre… tout a été anticipé pour protéger les habitants contre d’éventuels désagréments. Sur les vibrations que pourraient subir les maisons voisines, un rapport par référé préventif a été mandaté pour faire l’état des 65 maisons entourant le chantier. Les routes seront nettoyées régulièrement et le parc du Brondeloire entièrement (re)paysagé à la fin des travaux.
La construction permettra plus de 3 000 heures d’insertion en partenariat avec les Maisons de l’Emploi du Roubaisis.