« Cette place a vécu. Elle rentre dans le cadre du travail de rénovation des places roubaisiennes, au même titre que quatre autres ». C’est ainsi que Max-André Pick, premier adjoint au Maire en charge des finances, de l’urbanisme et de l’aménagement, a introduit la réunion de concertation avec les habitants. Grégory Wanlin, adjoint au maire en charge du cadre de vie, souhaite à travers cette réunion « poser le constat de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas sur cette place », tout en prenant en compte le côté enclavé de la place et la circulation assez dense autour. Même si le service cadre de vie a déjà travaillé sur la question, les élus ont pris le parti de ne pas montrer dans un premier temps aux habitants les résultats de ses études.

La rénovation de la place a d’ores et déjà été planifiée par la métropole européenne de Lille. En attendant la Ville doit engager une réflexion pour ce qui concerne les plantations, le mobilier, l’éclairage public ainsi que la « plus-value » artistique qu’elle souhaite lui donner.

Les intentions pour la rénovation ont été données :

• donner à la place du Trichon l’identité d’une place de quartier
• réaliser un espace public de qualité à la jonction des quartiers ouest et centre
• être attentif à la qualité du verdissement, du mobilier urbain et de l’éclairage
• trouver le juste équilibre entre la place des voitures, des cyclistes et des piétons

La volonté d’y implanter un objet culturel (fresque, sculpture ?) a également été affirmée, dans l’objectif de donner envie aux passant de faire une pause dans le square.

Max-André Pick a jouté qu’il était aussi envisageable de déplacer le square central pour appréhender différemment la circulation autour de la place.